1 .Czy widzisz te gruzy na szczycie?
Tam wróg twój się kryje, jak szczur!
Musicie! Musicie!! Musicie!!!
Za kark wziąć i strącic go z chmur!
I poszli szaleni, zażarci,
I poszli zabijać i mścić!
I poszli – jak zawsze – uparci!
Jak zawsze – za honor się bić.
2. Czy widzisz te gruzy na szczycie?
Tam wróg twój się kryje, jak szczur!
Musicie! Musicie!! Musicie!!!
Za kark wziąć i strącic go z chmur!
I poszli szaleni, zażarci,
I poszli zabijać i mścić!
I poszli – jak zawsze – uparci!
Jak zawsze – za honor się bić.
3. Czy widzisz ten rząd białych krzyży?
To Polak z honorem brał ślub!…
Idź naprzód!… Im dalej… im wyżej…
Tym więcej ich znajdziesz u stóp!
Ta ziemia do Polski należy,
Choć Polska daleko jest stąd,
Bo wolność… krzyżami się mierzy…!
Historia ten jeden ma błąd…
Le 4e couplet a été écrit par Féliks Konarski lui-même,pour le 25e anniversaire de la bataille en 1969
Ce couplet est moins connu.
Féliks Konarski n’a plus revu la Pologne comme la plupart des soldats polonais de la 1e Div Blindée de Maczek et ses frères d’armes du 2 e corps polonais du Général W. ANDERS
4. Ćwierc wieku, koledzy, za nami,
Bitewny ulotnił się pył
I klasztor białymi murami
Na nowo do nieba się wzbił…
Lecz pamięć tych nocy upiornych
I krwi, co przelała się tu –
Odzywa sie w dzwonach klasztornych,
Grających poległym do snu…
Czerwone maki na Monte Cassino,
Zamiast rosy piły polską krew…
Po tych makach szedł żołnierz i ginął,
Lecz od śmierci silniejszy był gniew!
Przejdą lata i wieki przeminą,
Pozostaną słady dawnych dni!…
I tylko maki na Monte Cassino
Czerwieńsze będą, bo z polskiej wzrosną krwi
FELIKS KONARSKI
Il faisait partie du Théâtre Militaire Polonais dans l’armée du général Anders.Tard dans la soirée du 17 mai 44, il rentrait à Campobasso ,d’une représentation théâtrale de Campobasso.Il ne trouvait pas le sommeil à cause des bruits de la bataille un peu plus loin,au Mont Cassin.Il commença à rédiger le texte d’une chanson sur Monte cassino.
A 3 heures du matin,il réveilla « Al Suito »,Alfred SCHÜTZ, son compagnon de troupe et le pria de mettre une musique sur les paroles à peine écrites.
Après trois quarts d’heure la musique était pratiquement écrite.
La bataille continuait avec rage si bien que toute la troupe partit de suite en direction de la colinne de l’abbaye du Mont Cassin.En chemin,Konarski Feliks «,pseudonyme « Ref-Ren » « Refrain »,croisa,au bord d’un fossé, une tombe de soldat ornée d’une croix rudimentaire,d’une bande blanche légèrement inclinée et un bouquet de coquelicots dans le fusil à la gachette.Il sortit son carnet de notes et composa le 3e couplet dans le camoin qui les transportait :
« Est-ce que tu vois cette rangée de croix blanches… »
A 9h50,le 18 mai 1944,les bruits de la bataille ont cessé.C’est le 12e bataillon des « Ulanow Podolskich » qui arriva le premier au sommet de la colline et déploya l’étandard blanc et rouge de la Pologne sur Monte Cassino.
Quelques moments plus tard,on chantait pour la première fois :
« les coquelicots rouges du Mont Cassin ne se nourrissent pas de la rosée mais boivent du sang polonais »
Les coquelicots de Monte Cassino.
1.Vois-tu ces ruines sur les cimes?
C’est là-bas que ton ennemi se cache comme un rat!
Allons, allons, allons
Le prendre par le cou et le repousser des nuages!
Ils sont partis, hagards et acharnés,
Ils sont partis pour tuer et venger,
Ils sont partis comme toujours acharnés,
Se battre pour l’honneur et la patrie.
Refrain:
Les coquelicots rouges de Mont Cassin
Au lieu de boire la rosée, – buvaient du sang polonais.
Sur ces coquelicots des soldats marchaient et tombaient,
Car la haine était plus forte que la mort.
Passeront des siècles et des années,
Laissant des traces des anciens jours
Et seulement les coquelicots de Mont Cassin
Seront plus rouges car ils pousseront du sang polonais,
2.Ils attaquent par le feu et périssent,
Plusieurs sont touchés et tombent.
Comme ces fous de Samos Sierre,
Comme ces fous de Rokitno auparavant.
Ils chargent avec une bravoure insensée,
Ils sont arrivés triomphants.
Avec leur drapeau rouge et blanc
Qu’ils ont planté sur les ruines dans les nuages.
Refrain
3.Vois-tu ces rangées de croix blanches ?
C’est le mariage des Polonais et de l’honneur.
En avançant – plus loin et plus haut,
Mais les croix tu les trouveras plus bas.
Cette terre appartient à la Pologne
Même si la Pologne est loin de là.
Car la liberté se mesure au nombre de croix –
C’est le seul défaut qu’a l’Histoire.
Refrain